Dear visitors,

This is my academic Website, consisted of different works from my Master Thesis, numerous university tasks, articles -as academic as journalistic- and projects based on varied supports: video, photographic, hearing and naturally scriptural supports.

For the visual works, see more specially my other blog dedicated to that, on the URL:
http://mgvisualanthropology.blogspot.com/

So it's perpetually under construction.

Thanks for your understanding.




mercredi 30 mai 2018

Exploration de l’heuristique d’un (encore trop peu pensé) aléa de terrain : la perte des données




Synthèse anonymisée des faits

[vol des données de terrain à Mexico]
Traduction française personnelle



- 13 nov. 2010 : visite de la maison avec AR de l’agence immobilière P. (matin) seule, puis 2e visite avec A (après-midi).

- 14 nov. 2010: 1ere proposition de location que je signe.

- 25 nov.: AH annonce sur la page Web de son agence C. l’ouverture d’une nouvelle succursale à l’adresse de l’appartement.

- 26 nov 2010, au matin : 3e visite de l’appartement pour moi et 2e pour A., 1ere visite pour sa soeur AH et sa mère CHV, futures garantes de la location.

- 26 nov. 2010, ap-midi : signature du contrat de location par CHV et AH. Qui m’ont enlevée du contrat sans mon consentement. Première discussion avec A. sur ce point.

- 2 déc. 2010 : j’obtiens les clés pour m’installer dans l’appartement.

- 2-8 déc. 2010 : pressions diverses des HV pour obtenir différents papiers (reçus, attestations…), pour le retrait des meubles du propriétaire, etc.

- Mercredi 8 déc. 2010: G. et AR de l’agence P viennent démonter eux-mêmes les meubles. Parallèlement, 2e publicité sur le site de l’agence C. pour les « nouveaux bureaux » avec le slogan « MAS CERCA DE TI a partir del 13 de diciembre » (« plus près de toi à partir du 13 décembre ».

- Jeudi 9 déc. 2010: nouvelle publicité sur le site de l’agence C.

- Dimanche 12 déc. 2010, vers 23h : discussion houleuse avec A. pour son absence de communication, désagréable et qui ne fait pas sa part des accords passés pour l’aménagement de la colocation.

- Lundi 13 déc. 2010, vers 20 h : j’arrive à l’appartement, trouve les lumières allumées et les quelques affaires de A. n’y sont plus. Ne reste que son bureau. J’appelle A. et sa soeur AH sans succès. J’appelle AR de l’agence immo P.

- Mardi 14 déc. 2010, vers 8h : arrivée de AR qui constate la vacance de A. et me dispense des conseils quant à la situation.

- Merc. 15 déc. 2010, vers midi : alors que je suis avec MA d’ans l’appartement, A. vient chercher son bureau.
Vers 23h : email de A. qui « me conseille de sortir mes affaires du logement ».
=> Plusieurs échanges d’emails où la famille HV me dit qu’ils ne veulent plus rien avoir affaire avec cet appart., que les agents immobiliers de l’agence P. son « peu professionnels, menteurs et qui pensent pouvoir faire des problèmes à n’importe qui, mais à moi ils ne vont pas m’en faire » (AH, 15.12.2010).
=> Je commence à chercher deux autres colocataires.

- Vendredi 17 déc. 2010, vers 10h : discussion téléphonique avec AH qui me confirme qu’ils ne veulent plus l’appartement. Je l’avertis qu’il m’intéresse avec deux autres amies, une doctorante L. et AC., et que cela pourrait l’aider à réduire les pénalités de rupture de contrat. Elle hausse le ton en avertissant qu’elle ne paiera jamais de pénalité, qu’elle est maîtresse de maison (dueña), que c’est elle qui loue et que nous devons lui payer le dépôt de garantie. Discussion consécutive avec les agents de l’agence immo. P.
À 19h23 : AH propose l’appart à louer sur la page Web de son agence C.

- Samedi 18 déc. 2010, à 7h : sur conseil de l’agence immobilière, je change les serrures de la porte d’entrée, afin d’assurer la sécurité de mes affaires pendant mon séjour en France.

- Dimanche 19 ddéc. 2010, à 8h : Je sors de l’appartement. J. m’amène à l’aéroport. Toutes mes affaires sont dans l’appartement. Je laisse un mot à l’attention de mes nouvelles colocataires dans la cuisine. Elles devaient arriver dans les jours suivants.

- 22 déc. 2010 : pendant que je suis en France, je reçois un email de l’agence P. me prévenant que la famille HV ont ramené mes clés en leur disant que j’avais enlevé toutes mes affaires.

- 24 déc. : ma colocataire L. m’annonce qu’elle est venue avec un camión de déménagement mais que les serrures ont été changées et qu’elle n’a pas pu s’installer.

- 30 déc. : l’agence accepte de vérifier que mes affaires sont toujours dans l’appartement.

- 6 janv. 2011 : confirmation par L. et les employés de l’agence P. que l’appartement a été vidé. Ne restent que les meubles appartenant au propriétaire.

- 7 janv. 2011: j’écris à A et à AH pour récupérer mes affaires qu’ils avaient enlevées sans me prévenir et mon consentement, en leur demandant de me les rendre.

- 7 janv. 2011 : je préviens le centre de recherche au Mexique et le consulat.

- 11 janv. : je préviens mon directeur de thèse, Marc Abélès.

- Jeudi 13 janv. 2011 : retour à Mexico.

- Vendredi 14 janv. 2011 : constatation par moi-même du vol. Je vais au Consulat, à l’agence immobilière et j’appelle A et AH (env. 5 fois respectivement) en vain. En soirée : je vais avec trois amis et une camionnette à la maison familiale des HV. Là, la mère CHV nie le vol. Deux policiers circulant en voiture signalent ma demande d’aide et furent témoins des mensonges. « Josué » me menace de différentes manières.


[Extrait de la plainte déposée le 27 janvier 2011 :
« …celui qui s’est présenté comme José Martinez qui s’appelle en réalité Josué, me dit : maintenant que vous le mentionnez, on a trouvé quelques papiers qui traînaient, dont des documents migratoires (migratoires ?, me demandai-je. Ils peuvent être politiques car je suis anthropologue politique, mais pas migratoires, excepté les documents migratoires qu’ils m’ont volés). Et puis il y avait des photos, beaucoup de photos, de tous les côtés. Elles montrent des choses préjudiciables pour le Mexique et proviennent d’activités illicites. De fait, nous en avons déjà parlé avec Migration [Services de Migration] et, comme bons citoyens, nous allons leur remettre ces papiers. De fait, nous avons l’obligation de les leurs remettre. Migration prendra les mesures adéquates. Nous faisons simplement notre devoir de citoyens »
Je ne répondais rien. Parfois, je jetais des regards à l’amie qui m’accompagnait, à l’écoute de propos effrayants de mensonges et de manipulations. Il continua : « vous me comprenez Mle Morgane ? ». Moi : « oui, c’est clair, tout est très clair. Je vous remercie M. Nous partons, passez une bonne soirée. Madame [à la mère, CHV qui n’est sortie de chez elle qu’à l’arrivée de mon interlocuteur], bonne soirée ». Les deux nous souhaitent également une « bonne soirée ». Mes trois accompagnants et moi montons dans la camionnette et partons.]



- Mardi 18 janvier : j’envoie un email à A., en faisant appel à ses bons sentiments pour qu’il me rende mes données de terrain et pour qu’il me dise pourquoi.

- Mercredi 19 janvier 2011: je reçois SMS de provocation de AH.